Bruxelloise de naissance, j’ai fait mes études à Bruxelles (ULB) et j’habite en région Bruxelloise depuis 17 ans. J’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence à Sterrebeek où je n’ai jamais eu le sentiment de ne pas être chez moi, de ne pas parler la “bonne” langue. Peut-être aussi parce que je n’ai jamais eu peur de m’exprimer dans l’autre langue, même si mon néerlandais n’était pas excellent.

L’enseignement bilingue de qualité devrait être une priorité, si pas pour tout le pays, au moins pour Bruxelles.

Je suis mariée à un néerlandophone et nous avons chacun trois enfants dont un seul en commun.
Chez nous, pas de problèmes communautaires, tout le monde se comprend. Et pour s’assurer que les messages passent auprès des enfants, tout est dit en bilingue le plus naturellement du monde.

Je n’arrive pas plus à m’identifier à une communauté/région “flamande” que “wallone”. Je me sens Belge avant tout et Bruxelloise aussi; je suis fière de notre capitale mais gênée de l’image tellement conflictuelle que notre pays donne pour l’instant à l’étranger.

Pro Bruxsel, un parti bilingue pour une capitale multiculturelle me semble la seule réponse possible à un affrontement politique qui ne concerne, à mon sens, pas les Bruxellois.


Ik heb 23 jaar in Sterrebeek gewoond. Daar ben ik tijdens mijn kleuterklas naar het nederlandstalig onderwijs geweest. Het waren toen mijn ouders hun keuze om mij later naar een franstalige school te sturen, een beslissing waarin ik me goed kon in vinden maar tweetalig ben ik niet op school geworden.

We moeten niet ver kijken voor een voorbeeld van efficient meertalig onderwijs ; in Luxemburg praat iedereen ten minsten drie verschillende talen. Waarom wij niet?

Brussel is niet de stad van één taal, Brussel is een stad van mensen , mensen die daar wonen en die verder kijken dan taal of culturele grenzen.

Pro Bruxsel is het enig antwoord voor een hoofdstad als voorbeeld van culturele integratie.
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